Chapitre 2 - Tywien

Amanis, ma chère, lui dis sa mère, ton jeune frère aurais besoin de plus de surveillance. Aller en terre d'homme, vivre avec eux, et à leur façon... je n'aime pas ça!"

Oui mère, je vais essayer de garder un oeil sur lui. Mais il n'est pas facile a suivre! Il est rendu à l'âge qu'il veut voler de ses propres ailes. Un jour il va décider de faire un métier et de partir de la maison, tous comme moi. Mais d'ici ce temps là, je vais m'éfforcer à le surveiller.

-Comm..? Mais...Quoi? Garder un oeil sur moi? Je ne suis plus un enfant, mère, pour avoir besoin de me chaperonner ainsi. Et les humains ne sont pas aussi pires que tu le crois. Bien sûr il y en a qui le sont, mais à la longue on les reconnait. Et il y a des bienfaits aussi à aller souvent chez les humains, comme de trouver la carte d'une vieille terre ancestrale elfique. Oh, mer...euh zut, je n'ai pas pensé à faire une copie.

-Une quoi? Mais c'est quoi cette histoire encore Kanael? Tu ferais bien de suivre l'exemple de ta soeur. Elle au moins ne finira pas comme ton père.. et puis tu pourrais te rendre utile aussi, aide-moi à mettre la table.

Grommelant, Kanael s'active autour de la table.

-Ouais, j'ai trouvé une carte qui montre l'endroit d'une vieille terre elfique, Unoriand que ça s'appelerait. Vous en avez déjà entendu parler, vénérable génitrice?

Kanael! soit polis envers notre mère STP

-Ah, maintenant, vénérer sa propre mère est malpoli? On en apprends tout les jours, dis donc.

vénérable génitrice.... ça fait plutôt mal polis a mes oreilles. ça fait très sarcastique comme phrase.

- Petit insolent! Tu en remets en plus!

Tywien éclata en sanglots, a demi-retenu. Amanis s'apprcha d'elle et la serra dans ses bras.

- Tu crois toujours n'importe quoi Kanael, tu vis dans un rêve, dans un autre monde. C'est dangereux dehors. Ne soit pas si naif.

Elle repris son souffle.

- Je suis juste contente que tu sois ici. Parlons d'autre chose voulez-vous?

-Mais voyons, mère, ne pleurez pas, vous savez que ce sont des blagues que je fais. Personne ne peux sérieusement vous dire vénérable, regardez-vous, vous êtes encore toute pimpante de vie. Et je ne suis pas aussi naïf que vous le croyez. Ce n'est pas parce que j'agis légèrement que je ne saisis pas la gravité des événements.

- On croierait entendre ton père!

- On frappe à la porte. Vas-donc voir qui c'est Amanis.

Pendant qu'Amanis se dirige vers la porte Kanael s'assoie à la table.

-J'aimerais que tu me le décrive un jour, je ne me souviens plus de lui, j'étais trop jeune. Tu me dis que je lui ressemble, que j'agis comme lui, j'aimerais connaitre l'original, dit-il avec un sourire.

J'ouvre la porte et je vois ...

- Des plans pour que tu l'idolatres et que tu l'imites. Je ne t'encouragerais pas dans ses traces. Je te l'ai déjà dis. Si tu veux voir de quoi il avait l'air et comment il se comportait, regarde-toi!

-Il était donc le summum de la beauté et du charme, quelle chanceuse tu étais. Amanis, qui est là?

Bonjour Eniavil Alatariel, entrez donc.

- Petits imprudents ! Poussa-t-il en entrant dans la demeure. Kanael ! Ou est-il lui ? Viens ici, Amanis.

Il se diriga d'un pas sur vers la cuisine, trainant Amanis par le bras.

-Tywien, tes enfants vont t'attirer la colère et la malédiction des dieux. Fait ton devoir de mère, ou je devrai demander qu'on place celui qui n'est pas encore adulte.

Kanael bondit hors de sa chaise.

-Je vous interdit de parler ainsi à ma mère, vieux malautru. Et lâchez ma soeur. Placez-moi où vous voulez, je vais m'en échapper.

- C'est bien ça le plus triste de ton histoire Kanael. Tu pense y échapper alors que tu t'y enfonces.

Il lacha Amanis, et pris place devant le jeune rebel. Eniavil était très âgé, probablement un des plus vieux elf de Glithrambor. Mais sa poigne était de fer, Amanis l'avais bien senti. Vêtu d'une robe sombre, ses longs cheveux blanc bien tressé, il arbora un visage qui n'exprimait que le mépris.

- Anghtaus, le médaillons de feu. Qu'aviez-vous à toucher à cela? À quoi pensiez-vous. Par Aerandir Tasartir !

Sur le coup, je croyais que c'était la meilleure chose à faire. Mais d'après votre ton de voix j'en suis plus vraiment sure, mais je regrête pas mon geste pour autant. De toute façon, je ne savais même pas c'était quoi que le symbole représentait

-Ouais, comment on est supposé savoir? On aurait dû le laisser en plein milieu du boisé assassin?

- Un peu plus de temps dans mon temple ne vous aurais pas fait de tord. Mais ce qui est fait est fait, tu as raison Amanis. Je vais implorer la bénédiction d'Aerandir Tasartir, et le supplier de vous purifier.

Puis il toussa violemment "Rka.. ahr.. g..eunm". Il enfouis sa main dans le col de sa robe, et y fit sortir un médaillon. Celui-ci rougi dans sa main alors qu'il commenca à prier Aerandir Tasartir.

-Euh, oui. Bon. Euh, alors, il a quelque chose de spécial ce médaillon? Le vôtre il est bien.

- Il est maudit. Je l'ai senti du moment ou vous êtes entré dans le village. Ça m'a pris un moment pour trouver la source par contre. Et quand la rumeur a circulé, je suis allé vérifier, et on m'a conté votre histoire.